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Les Guiot de Beaucaire à Uchaux

L'histoire de la famille Guiot est liée à la Provence. Antoine Guiot, né vers né vers 1625 à Caïan, paroisse de Fréjus. Selon un acte paroissial, il s'installe à Arles. Son fils André, né vers 1650, est tailleur d'habits. C'est son petit-fils Pons (1685-1748) qui s'installe à Beaucaire, probablement lors de son mariage le 24 avril1708 avec Claire Clauselle. Il ouvre une boulangerie qui sera transmise sur plusieurs générations. Dans certains papiers, il est fait mention d'une maison Guiot près la porte de Nîmes. Ils auront 7 enfants. De nombreux Guiot vivent aujourd'hui à Beaucaire. Certains d'entre eux sont comme nous les descendants d'Antoine.

Notre branche est celle de Jean Guiot, le militaire (1763-1847). Il est le petit-fils de Pons. Il s'engage au 3e Bataillon des Canonniers de Paris le 18 Juillet 1791. Le 1er Mars 1793, il est laissé pour mort aux avant postes d'Aix-la-Chapelle avec 8 blessures (citation). En juillet 1793, il est nommé sous-lieutenant dans les troupes d'infanterie. Il rentre à Beaucaire en octobre 1793 et épouse Marie-Antoinette Lasserre le 29 juin 1800 en l'église d'Aigues-Mortes. Ils ont 7 enfants.






Mathieu Guiot (1811-1888) son fils est né à Beaucaire. Après avoir fait ses débuts dans le notariat à Beaucaire, il s'installe à Saint Laurent des Arbres en 1847 dont il exerce la charge de maire durant de nombreuses années. Le 25 février 1851, il épouse Flavie Vigouroux à Montségur sur Lauzon (Drôme). Ils ont 4 enfants dont seul leur fils Jules survivra.

Michel Vigouroux, le père de Flavie, était receveur des contributions. Des liens étroits existaient entre ces deux familles puisque l'un des neveux de Flavie, Armand Dutour, a été nommé subrogé tuteur des enfants de Jules Guiot après son décès. Une nièce de Flavie, Claire Marguerite Vigouroux, a séjourné à La Dianouse où elle y est décédée en février1930. En 1826, Mathieu a écrit un traité de mathématiques qui reprend toutes les formules connues à cette époque ainsi que les conversions des mesures. Nous possédons l'original écrit de sa main. 





Jules Guiot (1855-1899)  est né à St Laurent desArbres. Il reprend l'étude de son père. En 1892, il épouse à Avignon Marguerite de Dianous de la Perrotine. Ils ont 3 enfants: Rose-Marie(1893-1991), Charles (1896-1973) et Jean (1898-1944). Il décède d'une pneumonie à la rue des Griffons (Avignon).


La gestion des affaires notariales ne l'empêche pas dedévelopper un sens artistique. Il écrit des poésies en français, latin et provençal, parfois avec un certain humour. Il avait ainsi préparé son épitaphe:


Ci-git Jules Guiot ce versificateur,
Mesdames plaignez le car son sort fut cruel,
Il n'avait pas vingt ans, ce fut un grand malheur,
Les vers déjà, dit-on, lui rongeaient la cervelle.


Il gravait des planches de bois dans le but de construire un meuble pour conserver ses eaux-de vie et liqueurs.



Charles Guiot (1896-1973) s'installe à La Dianouse (Uchaux). Acquise par  acquises par Pierre Dianous (1620-1678) le 13 juillet 1649, cette propriété a été transmise par Marguerite de Dianous (1861-1943), petite fille du général Alexandre de Dianous (1767 - 1859), baron d'empire, lors de son mariage avec Jules Guiot (1855-1899). Elle était la propriété de notre oncle Jean Guiot (1930-2008), fils de Charles (1896-1973). A sa mort, elle a été vendue.

La Dianouse en 1630
La Dianouse en 2005